Selon une étude menée par le magazine 60 millions de consommateurs, 34 molécules toxiques sont présentes dans les cheveux d’enfants de 10 à 15 ans. Des perturbateurs endocriniens qui présentent de nombreux risques sur la santé car ce sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système hormonal et induire ainsi des effets néfastes sur l’organisme ou sur ses descendants.

Abonéobio vous donne quelques conseils pour éviter d’être exposé à ces molécules chimiques devenues omniprésentes dans notre quotidien.

1. Consommer moins d’aliments transformés

C’est valable pour les perturbateurs endocriniens, mais aussi pour votre ligne. Plus les aliments sont transformés, plus ils peuvent contenir des produits chimiques : additifs, conservateurs… Kellog’s, Uncle Ben’s, Coca-Cola, Hollywood : les perturbateurs endocriniens sont présents dans la plupart des produits de grandes marques. Prenez soin d’éviter les E320 et E321 sur les étiquettes ainsi que les boîtes de conserves et canettes. Une solution simple pour parer à cette invasion : cuisiner ! De cette manière, vous éliminez les substances chimiques accumulées pendant la chaîne de fabrication. Abonéobio vous donnait il y a quelques temps des astuces pour cuisiner sainement.

2. Manger bio

L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides de synthèse, qui contiennent bon nombre de perturbateurs endocriniens : Atrazine, Ethylène thiourée, Heptachlor, Lindane, Malathion. Ainsi, en consommant des fruits et légumes bio non emballés dans du plastique, les risques d’ingérer ces molécules toxiques sont limités. A défaut qu’ils soient bio, les fruits et légumes devront, au minimum, être pelés avant d’être consommer. Autre solution pour ne pas perdre les nutriments de leur peau,les laver.

3. Bannir les récipients en plastique

Si le Bisphénol A, classé comme perturbateur endocrinien, est interdit en France pour les biberons depuis 2010 (2011 pour l’Europe) et les contenants alimentaires depuis 2015. Pourtant, d’autres produits chimiques entrant dans la fabrication du plastique posent encore problèmes. En chauffant des récipients en plastique, au micro-ondes par exemple, ces perturbateurs endocriniens peuvent migrent du contenant au contenu. Pour contrer ce phénomène, il est donc préférable de transférer le contenu de votre récipient dans une assiette, d’utiliser des plats en verre ou des produits plastiques portant clairement la mention « sans Bisphénol A », comme c’est le cas pour les boîtes de conservation et brosse à dents Preserve en plastique recyclé.

4. Sélectionner rigoureusement les cosmétiques

Perturbateurs endocriniens : attention aux cosmétiquesParabènes, triclosan… Les perturbateurs endocriniens sont également légion dans la composition des cosmétiques. Pour ne pas s’appliquer n’importe quoi sur le visage, il est donc préférable de choisir des produits « sans » : sans parabène, sans phenoxyéthanol, sans dérivé pétrochimique, etc.

Pour vous aider à y voir plus clair, Que Choisir a publié une liste de produits cosmétiques où le magazine a repéré un ou plusieurs ingrédients indésirables. En achetant des produits d’hygiène Coslys sur Abonéobio, vous êtes sûrs de faire le bon choix en optant pour des gels douches et dentifrices sans perturbateurs endocriniens.

5. Utiliser des produits ménagers naturels

Désinfectant, désodorisants, nettoyant pour le sol : les produits d’entretien ménagers ne sont pas épargnés par les molécules toxiques. Comme pour les cosmétiques, on privilégie la détergence écologique qui minimise l’utilisation de dérivés phénoliques sous les doux noms de Halogéno-phénols, Nonylphenol. Pour savoir s’ils sont présents dans vos produits, il vous faudra réclamer la composition INCI du produit auprès du fabricant.

La marque Etamine du lys offre une large gamme de produits ménagers pour lesquels elle applique le principe de précautions sur de nombreux composants. En effet, la marque refuse d’utiliser des substances dangereuses classées CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) ou suspectées de l’être, OGM, parabènes, phtalates, éthers de glycol, formaldéhyde, MIT.

6. Faire le ménage

Une fois que le tri des produits dans vos placards a été fait, il ne reste qu’une chose : passer à l’attaque. En faisant le ménage régulièrement : dépoussiérer, aspirer et serpiller le sol, vous chassez les perturbateurs endocriniens de votre intérieur. On n’oublie pas non plus d’aérer quotidiennement 10 minutes chaque pièce de son intérieur pour renouveler l’air !

7. Laver les vêtements avant de les porter

Un réflexe à adopter de suite : ne pas porter un vêtement neuf sans l’avoir lavé au préalable. Même s’il ne semble pas particulièrement sale, il peut contenir des substances toxiques liées à sa fabrication, qui peuvent causer des irritations, des brûlures ou des allergies : produits anti-germes durant le transport, fixateur de couleurs… De plus, les vêtements sont transportés et stockés dans des cartons et autres sacs en plastique, contenant eux même des perturbateurs endocriniens. D’où l’importance de les passer à la machine pour les débarrasser de cette pollution… Sans oublier d’utiliser de la lessive bio !

8. Un aromel aux huiles essentielles plutôt que des antalgiques

Paracétamol, aspirine, ibuprofène… Ces antalgiques, que l’on a souvent dans notre sac en cas de maux de tête, font partie de la famille des perturbateurs endocriniens. Ils freinent notamment la production de testostérone chez l’adulte. Ils sont donc à éviter, voire même à proscrire pendant le premier trimestre de grossesse. Préférez une préparation naturelle à bases d’huiles essentielles bio comme celle que vous propose Rodolphe Balz, dirigeant de l’Institut de Recherche International pour la Santé et Président d’honneur de COSMEBIO.

Recette d’Aromel pour maux de tête : 10 cuillère à café de miel dans un petit pot et ajouter 2 gouttes d’huile essentielle de Basilic tropical, 1 goutte d’huile essentielle de Camomille romaine, 2 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée et 1 goutte d’huile essentielle de Ravensare. Bien mélanger. Mode d’utilisation : vous prendrez 2 cuillères d’aromel, 2 à 4 fois par jour (du matin jusqu’au repas du soir). Il est aussi recommandé de manger léger, de boire de l’eau, de faire des exercices de respiration et de relaxation et de bien se reposer.

9. Ne pas fumer

cigarette perturbateurs endocriniensTout le monde le dit et le martèle : fumer est nocif pour la santé. Nicotine, goudron, gaz toxiques, métaux lourds : une cigarette est composée de près de 4 000 substances chimiques. Il n’est donc pas vraiment étonnant d’y retrouver des perturbateurs endocriniens.

10. Opter pour le stérilet plutôt que la pilule

Véritable révolution dans les années 1960, la pilule contraceptive est aujourd’hui régulièrement pointée du doigt. Quand on sait que les combinaisons de différentes substances chimiques peuvent parfois être explosives, le fait de prendre la pilule tous les jours peut agir sur la toxicité des produits. Mieux vaut donc lui préférer les pilules micro-dosées, ou encore le stérilet.

Sources