Le Sénat s’empare de la question de la pollution au quotidien et au cœur de la maison. Enfin, dirons nous !
Mme Marie-Christine BLANDIN, l’ancienne présidente de la région Nord-Pas-de-Calais a travaillé deux ans sur l’évaluation des risques pour la santé des produits de grande consommation.
Elle a déposé au Sénat le 23 Janvier un rapport sur les :
« Risques chimiques au quotidien : éthers de glycol et polluants de l’air intérieur. Quelle expertise pour notre santé ?« .
Ce rapport à été réalisé au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Les auditions préalables réalisées sont très importantes et toutes corporations confondues. Aujourd’hui 24 % des maladies sont dues à des expositions environnementales, selon l’OMS.
Le rapport pointe notamment :
- Les éthers de glycol, solvants avec des dizaines de dérivés, présents dans de larges gammes de produits de consommation courante, tels que peintures, vernis, produits d’entretien, produits phytosanitaires, produits cosmétiques, voire même des médicaments.
- Le formaldéhyde, produit hautement cancérigène, chacun est amené à le respirer à domicile ou au travail via la colle des moquettes ou les meubles fabriqués à partir de panneaux de bois aggloméré.
- Les produits de la salle de bains, à base notamment de cétones, parabènes, éthers de glycol ou allergisants, cachés dans les dissolvants ou les teintures capillaires.
Ce sujet pose de multiples questions et amènent une réflexion de fond qui parait de plus en plus urgente : « Quels sont les effets sur la santé des émissions de polluants d’usage courant présents dans la vie quotidienne ? »
Les risques
Les substances et les produits dangereux doivent être identifiés pour déterminer si l’exposition des individus constitue un risque pour leur santé et celle de leurs enfants.
Cela concerne aussi bien les habitats que les transports, les lieux de travail que les lieux de loisir dont l’air intérieur recèle quelques surprises. Des objets aussi courants que les matériaux de construction, le mobilier ou l’automobile, des produits aussi familiers que les produits ménagers ou les cosmétiques peuvent générer des émissions nocives.
L’ensemble du dispositif en charge de la santé et de l’environnement est-il à même de détecter tous les dangers, d’évaluer les risques lorsqu’il est encore temps, de mettre en œuvre à bon escient le principe de précaution, de mener une politique de recherche, de veille et d’expertise efficace, d’éduquer et d’informer chacun .
A travers les conclusions du rapporteur (tome I) et les comptes rendus détaillés de près de quatre-vingt dix auditions (tome II), le lecteur soucieux de voir une culture de précaution partagée par tous pourra se forger une opinion sur des questions complexes relevant de la chimie, de la médecine comme de la toxicologie.
En effet, au quotidien, tout un chacun a besoin d’apporter des réponses aux interrogations relatives à son bien-être et à sa santé face aux polluants d’usage courant (par exemple, benzène, biocides, chloramines, éthers de glycol, formaldéhyde, fumée de tabac, hydrocarbures aromatiques polycycliques, mercure, particules, perturbateurs endocriniens, pesticides, phtalates, radon, toluène …).
C’est un vrai sujet de santé publique qui nous concerne tous au quotidien. Rappelez vous 100 000 molécules sur le marché, 5000 testés et 100 cancérigènes.
Le principe de précaution est essentiel.
Outre les cosmétiques et produits d’entretien manipulés au quotidien et en contact direct avec la peau, c’est notre intérieur (maison, bureau, voiture, …) qu’il faut surveiller, car les risques sur notre santé sont mal évalués face au cumul de ces sources de pollution.
En attendant d’en savoir plus, il est prudent de protéger les plus fragiles, notamment les enfants car leur organisme est plus fragile et qu’ils sont plus souvent en contact direct des polluants (par les mains et la bouche) et les femmes enceintes en particulier entre le deuxième et le troisième mois de grossesse.
Coté conseils, et c’est surtout du bon sens :
- Aérer très régulièrement son intérieur pour évacuer et limiter au maximum la pollution,
- Ajouter des plantes vertes qui absorbent aussi une partie de ces polluants,
- Ne pas surdoser les produits,
- Renoncer à tous les aérosols
- Limiter le nombre de produits
- Et biensûr, choisir des produits bio certifiés et écologiques pour toute votre cosmétique et l’entretien de votre foyer (linge, ménage, vaisselle, …). www.aboneobio.com vous propose une sélection des produits de qualité pour passer confortablement à la bio, même en débutant !
A lire sur aboneobio : pourquoi changer de produits et passer à la bio ?
3 réponses à “Les polluants au quotidien à la maison”
Très interessants. J’ai également trouvé ça sur le net :
nhttp://www.zonedevie.com/ecologie/p…
nil en manque sûrement mais ç montre un peu tous les produits toxiques
Très bon article, intéressant et bien écrit. Moi j’en ai écrit un sur comment imprimer sans polluer, ce qui fait aussi parti du quotidien. Je te donne l’adresse pour le lire http://www.encre-et-imprimante.fr/i…
nnn
Bonne lecture
Des associations d’écolo qui ne servent à rien.Cela fait 3 ans que l’on pollue notre znieff, du fioul, des ordures, javel, poubelles etc. directement déversés dans les cours d’eau. Personne pas même la préfecture ne s’inquiète.J’ai contacté plein d’écolo même cap21 tous s’en foutent, les ornitho tournent la tête, alors que les oiseaux crèvent par la pollution. Les plantes protégées ‘Nivéoles’, sont cramées sur place, les fossés ont dans le fond la pollution de 4 ans de j’menfoutisme.Merci M Borloo pour notre parc. Vous êtes vraiment formidable en matière d’écologie.Un parc d’attractions entièrement gratuitC’est en Normandie, c’est à Cabourg.http://anarchiland.ifrance.com/Sur cette page un lien vers d’autres pages et blog.Signé : Un mec écœuré par tant d’hypocrisie.