Les pirates sont de retour ! Le trésor est désormais l’incroyable richesse du Monde Végétal. Armés de brevets, les firmes pharmaceutiques ou de cosmétiques pillent le savoir faire ancestral de peuples autochtones qui sont ainsi privés de leurs savoirs et de leurs sources de revenus. La biodiversité, déjà en péril pour cause de réchauffement climatique et de déforestation, devient aujourd’hui l’objet de privatisation ! L’accès à la ressource naturelle est désormais interdite par ces sociétés (américaines, européennes ou japonaises à 90 %) en quête de profits immédiats avec leur sésame : le dépôt de brevets !. Les forêts primaires et leurs richesses incomparables que connaissent parfaitement les peuples autochtones ne seront bientôt plus qu’une accumulation de brevets détenus par des mastodontes qui n’hésitent pas à déshabiller ces populations, à nier leurs enseignants enrichis au fil des années, pour faire accroitre leurs bénéfices. Le marché du bio ne pourra progresser sans aborder cette question du fond de commerce de la ressource biologique. Déjà des pénuries existent et les tensions vont s’accroitre.
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nFace aux enjeux colossaux, un collectif Biopiraterie s’est créé afin de relayer le droit des peuples autochtones à préserver leurs ressources naturelles et valoriser leurs savoirs traditionnels. Il coordonne des actions juridiques et médiatiques pour s’opposer précisément aux dépôts de brevets illégitimes sur la biodiversité.
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nLe 15 juin une première réunion historique a eu lieu à l’assemblée nationale, sous l’impulsion des ONG avec des experts, des juristes, des entreprises, et des personnalités politiques (les sénateurs Mme Marie-Christine Blandin, Mr Jacques Müller, et le député Mr Yves Cochet) pour pousser l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a accueillir ces savoirs traditionnels dans le droit international et de les intégrer dans la propriété intellectuelle.
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nQuand je vois que certaines entreprises se revendiquant du monde bio n’hésitent pas à acheter des terres à l’autre bout du monde pour devenir propriétaires de plantes et de leurs vertus alors même que sur place des ONG font un boulot extraordinaire pour donner aux populations locales la possibilité de vivre de leur richesse…elle est où l’éthique ???.
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nA ce titre Abonéobio soutient le développement du commerce équitable aussi bien en Amazonie et au Sri Lanka par l’intermédiaire de Guayapi Tropical, qu’à Madagascar par le biais de Bio’ Mada et l’ONG l’homme et l’environnement.
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nLire d’autres articles sur Abonéobio sur le travail des producteurs d’Abonéobio auprès des populations autochtones dans le respect de l’homme et du commerce équitable :
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