La prochaine campagne de sensibilisation de Max Havelaar portera sur le coton équitable : changeons d’étiquette ! Le réseaux étudiants d’Act2e (Actions Etudiantes pour le commerce Equitable) et l’association Max Havelaar France recherche des étudiants ambassadeurs sur les campus pour une mission qui aura lieu du 12 décembre au 27 février 2010. Il s’agit d’aider à promouvoir le coton équitable auprès du grand public et d’augmenter les débouchés pour les producteurs de coton des pays en développement. Via un geste symbolique, celui de couper les étiquettes, les consommateurs peuvent influencer les marques et les inciter à intégrer davantage de coton équitable dans leurs collections.
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nDes collectes de signatures pour dire « Regardez le coton équitable ça intéresse vraiment les gens ! Et pour preuve, on a déjà 100 000 signatures de personnes intéressées par l’achat de vêtements en coton équitable ». Des actions symboliques seront aussi organisées le 27 février dans les rues commerçantes de 10 grandes villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Montpellier, Bordeaux, Grenoble, Rennes, Strasbourg) pour toucher le grand public.
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nL’Association Max Havelaar France avec le soutien d’Act2e vous propose d’être le détonateur de cette campagne Changeons d’étiquette. Si vous avez envie de participer et de devenir ambassadeur du coton équitable dans vos réseaux, vous pouvez participer à la journée de formation organisée à Paris le 12 décembre (Frais de déplacement pris en charge). Contactez de la part d’aboneobio Mariam Nicole IDHI – 01 53 32 62 91 mariam.mhavelaar@gmail.com. En tant qu’Ambassadeur de la campagne Changeons nos étiquettes, outre la formation, vous disposerez d’un accompagnement par l’agence Buzzeo, d’outils explicatifs sur la filière coton équitable pour être incollable sur le sujet, d’un kit de collecte comprenant une urne, des affiches et des dépliants, et d’un communiqué de presse type pour inspirer votre communication sur la campagne.
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nPour vous remercier de votre mobilisation, vous gagnerez peut être un voyage solidaire pour 2 personnes à l’autre bout du monde, des machines à café Malongo avec dosettes de café équitable labellisé Fairtrade / Max Havelaar, et des T-shirts en coton équitable Monsieur Poulet
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nPourquoi le coton équitable ?
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nCultivé en Afrique de l’Ouest, Afrique du centre (Burkina, Cameroun, Mali, Sénégal) et en Inde, le coton équitable permet aujourd’hui à plus de 50 000 producteurs de vivre dignement de leur terre, dans le respect de l’environnement, dans le cadre d’un développement vraiment durable, c’est à dire :
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- Une relation commerciale équitable : les producteurs reçoivent un prix juste et stable pour leur récolte. Ce prix minimum garanti leur permet de couvrir leurs coûts de production, de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles et d’investir pour mieux produire.
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- Unis face au marché : les producteurs sont unis en coopératives démocratiques et autonomes face au marché, où leurs droits sociaux sont respectés.
- Un développement économique et social : Une prime de développement est versée à l’ensemble de la coopérative de producteurs et leur permet de financer des projets qui bénéficient à l’ensemble de leur communauté : école, maternité, magasin de stockage, puits…
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- Protéger l’environnement : les producteurs certifiés Fairtrade cultivent un coton respectueux de l’environnement, sans OGM, ni pesticide dangereux, fruit d’une culture pluviale et manuelle. Il leur est ainsi plus facile de se convertir à l’agriculture biologique.
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7 réponses à “Changeons d’étiquette : Max Havelaar cherche des étudiants ambassadeurs du coton bio”
Certaines gammes de produits prévues chez les industriels du textile pourraient bien ne pas voir le jour. Cela, pour protéger les stocks de fils. En effet, «les réserves se sont érodées depuis quelques années», confie un broker, spécialiste du secteur. La faute à une mauvaise anticipation des événements. «Nous nous sommes trompés», avoue un producteur français. Il manque 4 à 5 millions de balles de coton pour que les stocks soient à l’équilibre. Fabricants et spécialistes du marché du coton s’accordent à penser qu’il faudra deux voire trois années de production avant que le marché perde un peu de sa nervosité.
Tu es fatigué sans doute 😉
Tu auras noté que j´hésite entre te vouvoyer et vous tutoyer ^^!
C’est clair que l’absence de normes pour le commerce équitable est préjudiciable à son développement. La presse disait ce matin que le bio faisait une vraie percée sur le marché européen mais le commerce équitable reste sur un marché de niche, notamment par rapport à ses méfiances coté consommateur.
Je suis bien d´accord avec toi Laurence. Il n´est jamais évident de savoir sur quel pied danser.
nIls font en effet un gros travail pour la démocratisation du commerce équitable de par leurs possibilités médiatiques.
nCependant, avec cette labélisation « privée », il est impossible de faire la part des choses pour une manifestation comme celle-ci : Est-ce pour de la sensibilisation du public ou bien une façon d´approcher tranquillement de plus gros entrepreneurs textiles ?
nA quand un label digne de ce nom, délivré par un organisme public ?
nnn
Personnellement, et vous l´aurez compris, la deuxième solution est celle que je pense être la bonne.
nnn
Très bonne fin de semaine à vous et bravo pour votre site.
On est d’accord urus sur le fait de valoriser les marques pleinement engagées plutôt que d’acheter quelques articles bio équitables auprès de marques qui dans le même temps font du business avec d’autres règles sur l’essentiel de leur volume. L’avantage malgré tout de ce type de campagne est de frapper les esprits d’une masse de gens, au départ pas forcément sensibles au sujet. Après si les marques engagées proposent de belles prestations, je pense que le consommateur alors éduqué saura faire la différence 🙂
L´idée ne serait-elle pas de valoriser les marques de vêtements issus du commerce équitable déjà existantes plutôt que de pousser les grandes marques à s´y mettre ?
nNous savons pertinemment qu´elles ne seront jamais à 100 % équitable et qu´elles rattraperont leur manque à gagner sur des produits non labellisés.
nLa démarche est honorable mais j´ai peur que ce ne soit lá qu´un moyen trouvé par Ma Havellar pour placer ses billes auprès de grands groupes textile !