Si vous avez toujours rêver de nager au milieu des poissons, de surfer avec les dauphins, de frissonner au son de la baleine à bosse, foncez en famille voir « Océans », le dernier film de Jacques Perrin. Les images sont grandioses et la magie s’opère. Il aura fallut quatre ans de tournage, 75 expéditions et 18 caméras sous-marines pour nous rapporter ces images époustouflantes. On se sent tout petit face à la majesté de l’océan. On y plonge avec beaucoup de plaisir et on apprend aussi à porter un regard différent. Cet été à la plage, à coup sûr parents et enfants ne regarderont plus l’océan de la même manière !
n
nPhoto prise par Jérôme Mallefet pour WWF partenaire du film Océans.n
nUn avant goût des images qui vous attendent avec la bande annonce du film Océans
n
n
nnn
nLe site du film Océans
nnn
Entendre Jacques Perrin parler de cette expérience unique
nn
n
nnn
nPour le poisson que je suis, cette plongée au coeur de l’Océan est un plaisir des sens.
n
nLire d’autres articles sur aboneobio sur les films qui donnent à porter un autre regard sur la nature et le lien entre l’homme et l’environnement, qui aide à comprendre les enjeux d’un développement durable de la planète et à la respecter;
n
n++ Les Seigneurs de la Mer
n++ Il y aura un avant et un après HOME, le film de Yann Arthus Bertrand
n++ Le syndrome du Titanic, documentaire de Nicolas Hulot
n++ Coline Serreau et Colibris, réparer la Terre qui est morte !
n++ Nicolas Hulot sort son documentaire le Syndrome du Titanic
n++ No hunger peut être le prochain film de Al Gore et de Action contre la Faim
n++ Nous resterons sur Terre, sortie en Avril avec la participation de Wangari Maathai
n++ La Terre vue de la Terre, documentaire de Coline Serreau
n++ Herbe, le raid movie paysan
n++ Biutiful Cauntri, le désastre de l’environnement en Italie
n++ Home, Yann Arthus Bertrand fait un film de la Terre vue du Ciel
n++ Nos enfants nous accuseront
10 réponses à “Océans film magique de Jacques Perrin”
Hier je suis allé voir le film ?céans, encouragé par mon entourage vis à vis des images magnifiques et inédites dont il regorge. Dès le début, on nous dévoile le film comme une mise en scène, un océan-opéra, une fiction écologique. Les iguanes marins des îles Galapagos sont assez mal situés géographiquement pour assister à un décollage de fusée par exemple. On s’attend donc à ce que l’équipe de Jacques Perrin ait sélectionné des scènes de la vie marine pour soutenir le discours écologique.
nnn
Les images se succèdent toutes plus bluffantes les unes que les autres, c’est la foire aux espèces, on passe des phoques aux morses aux requins aux crabes aux dauphins au krill aux baleines… en se demandant quel est le fil conducteur entre tout ce que l’on voit. On se demande même parfois qu’est-ce que l’on voit, car il n’y a aucune explication pour étayer les images. Le spectacle est épatant mais est-ce franchement plus culturel qu’Avatar? À quoi bon nous montrer ces images, certes rares, mais qui ne changent absolument rien de la vision que se fait l’être humain de la vie marine : le génie mis au service de la prédation, la tendresse d’une mère pour son petit, les jeux des dauphins, les créatures aux formes saugrenues. L’intention est plus de montrer avec des moyens jamais obtenus jusqu’alors ce qui a déjà été montré par d’autres.
nnn
Puis un filet apparaissant à l’écran nous donne un aperçu de ce qui nous attend. On nous prévient de la violence à venir et c’est déjà pas mal. On nous prévient aussi depuis le début que l’homme est entrain de tout saccager, mais encore une fois, a-t-on besoin de redémontrer ce que tout le monde sait déjà? Mais là je ne m’était pas attendu à un tel déferlement de barbarie, massacre de dauphin, de baleine, un requin amputé dont on suit la descente vers le fond et qu’on regarde agoniser. Le tout avec un réalisme et une proximité intime inégalée. Quel esprit malsain voudrait à tout prix montrer ces monstruosités filmées non pas de façon journalistique comme dans un documentaire, mais avec toutes les compétences cinématographiques d’un film d’action. Quelle complicité y a-t-il dû y avoir entre les équipes de tournage et les braconniers ? Que veut-on nous démontrer ?
nnn
Pour moi cette scène c’est la mort en direct, un snuff-movie comme on dit dans le jargon. Là on n’étudie pas un phénomène naturel, on met en scène des crimes qui ne sont pas dignes d’une espèce consciente comme l’homme. Quelle est donc la déontologie de Jacques Perrin ? Il n’avait pas fait tomber un yak dans un précipice pour son film Himalaya, mais une reconstitution en fibre de verre !
nnn
Cela fait malheureusement penser à une affaire à propos des moutons égorgés en dehors des abattoirs impliquant TF1 : http://www.lepost.fr/article/2009/1…
nnn
Ou bien est-ce que là aussi le crime est synthétique et les images fausses ? Ce ne serait pas surprenant vu la quantité d’effets spéciaux utilisés, il n’empêche que cette scène m’a fait ressentir un grave malaise à cause du doute sur les méthodes utilisées pendant tout le reste du film… Est-ce qu’on attire un orque près d’une plage de phoques pour reproduire une scène déjà filmée par la BBC, est-ce qu’on présente un crabe devant le repère d’une langouste pour voir ce qu’il va se passer ? Dans quelles limites peut-on être actif ou inactif vis à vis de ce que l’on filme ?
nnn
Je vois encore moins comment on peut montrer un tel spectacle à des enfants, quelle que soit la durée des scènes choquantes. La dose quotidienne de violence télévisuelle n’est pas suffisante comme ça ?
nnnnn
J’aurais espéré un film qui montre à quel point le monde marin regorge de créatures douées d’une intelligence et d’un talent qui puissent insuffler le respect à tous. Toutefois c’est bien plus complexe que de faire vibrer nos fibres sentimentales à coup de grands moyens. Et qu’est-ce qu’on aura appris sur les moyens d’agir pour tout un chacun ? Rien… dans la lignée exacte des autres films écolo-dramatiques du moment.
Le film est un prouesse en lui même.
nCe que je peux reprocher au film n’est pas sur le film lui-même, mais sur les « mécènes » que je suspecte de GreenWashing à bon compte…
nnn
http://www.tantmieux.fr/oceans-lore…
ce film est tout simplement magnifiquetout est bienréussi,la musique extrordinaire et nous découvrons des espéces inconnus et celà nous fait réfléchir sur la nature.bravo à jacques perrin et les autres professionnels mais es pas un peu violent pour les enfants?
nbravo aussi à son fils
ALDEBARAPLANETERRE > Grandiose est le terme, je suis d’accord…On se doit de partager cet océan, notre Terre. Nous n’avons pas le choix.
DOUILLON > merci pour le clin d’oeil et les encouragements 🙂
oceane > j’ai été aussi impressionnée par le silence dans la salle lors de la projection, je crois que c’était la 1ère fois que je vivais cela. Et à la fin les applaudissements et les gens qui attendent les dernières secondes du générique pour se lever.
dkr > Merci pour ton témoignage et le partage de tes impressions. Je reconnais que la scène du filet et l’évocation de la pêche avec la souffrance des requins à qui on retire les ailerons avant de les rejetés agonisant dans l’eau, est particulièrement douloureuse. Mais ça n’est qu’une image épurée de la réalité. C’est vrai que Jacques Perrin sait nous montrer la magie de l’Océan et que la douche devient glacée quand il nous renvoie à nos actes. Mais je ne suis pas ressortie du tout dans le même état d’esprit que toi. J’ai trouvé que ce film était porteur d’espoir
daikha > j’espère comme toi que les petits et les grands ne regarderont plus l’océan comme avant cet été à la plage et qu’ils ne jetteront plus leur déchets dans l’eau !
cloche > Jacques Perrin nous dit à la fin que les animaux ne se dresseront pas pour assurer leur survie, ils ont vraiment besoin de nous pour protéger leur avenir.
Ce film est vraiment à partager. Les images sont grandioses. J’ai été frappée par la ressemblance de scènes du monde sous marin avec des scènes humaines comme ces 2 hordes de crabes qui se rencontrent et se marchent dessus au lieu de former un groupe, quitte à périr écraser pour ne pas laisser le passage aux autres. Ces regards vers la caméra nous interpelant, cette solidarité aussi entre les petits et les gros qui s’installent parfois, comprenant que chacun à besoin de l’autre. Finalement nous ne sommes bien qu’une espèce parmi les espèces animales et aussi en danger que les autres.
Parmi mes images fétiches : les sauts des dauphins, le poisson noir et blanc tout habillé de dentelles et l’autre qui ressemble à un tapis volant rouge avec de magnifiques ondulations pour déplacement, la rencontre improbable entre une otarie et un chariot de supermarché au fond de l’eau, le souffle des baleines qui se dressent (et pour les avoir entendu au Québec je crois que cette scène devait réellement prendre les tripes à ceux qui ont la chance d’y assister), et ces tortues naissantes qui rampent de toutes leurs forces vers la mer, et pourtant volées au passage avec violence pris au piège du bec d’oiseaux plongeant vers le sable, ….et tant d’autres. On est pris par les images mais aussi la bande sons avec les cris des animaux, le souffle de leur respiration, les gémissements, les cris de douleurs ou de joie, le bruit de leurs pattes, …
Merci Monsieur Perrin pour cette plongée rafraîchissante, à nous d’en faire bon usage
Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’après la projection de Home, du syndrôme du titanic, et désormais Océan, nombreux sont ceux qui voudront faire un vote utile en choisissant Europe Ecologie, aux prochaines élections pour que le respect de la planète soit bien au coeur de toutes les décisions. Probablement parmi ceux qui ne croient plus dans les schémas politiques classiques et qui veulent un nouvel avenir, après l’échec cuisant de Copenhague. Auront ils raison d’y placer leur espoir ?
les animaux savent accomplir leur tâche pour la survie de leur espèce et nous le savons nous toujours ??
bonjour
nil es tres bien le film oceans
nsa fait réfléchire les personnes
nkarim.dk@free.fr
Je sors de la projection, j’ai un gout amer, une nausée qui ne me lache plus, un dégout…
nnn
Que de merveilles, quel équilibre, quelle adaptation des espèces à leur environnement.
nnn
Les images sont magnifiques et allient la beauté des prises de vue à la prouesse technique qui s’oublie devant la dynamique et l’élan de vie des cétacés et des poissons.
nnn
Un crescendo qui nous emmène de plus en plus haut à chaque séquence.
nnn
La sobriété des commentaires nous permet d’illustrer nous même ce que nous voyons : les poissons clowns dans les anémones de mer y survivent en symbiose avec elles malgré leur dangerosité pour les autres espèces de poissons. Et pour cause, ils sont immunisés contre le venin des anémones…
nPoint trop de commentaires didactiques donc, pour faire place à l’émerveillement.
nnn
Et puis d’un coup, un filet. Dans ce filet un poisson qui nage gentiment, à distance des mailles. Puis un autre qui s’approche, plus près du filet. Encore un qui commence à se prendre dedans… puis des myriades de poissons, cétacés pris dans les mailles.
nCeux là sont prisonniers pour rien, ils ne sont pas chassés, vendus, consommées. Leur mort fait partie des dommages collatéraux comme on dit ailleurs pour d’autres drames.
nnn
Et puis nouvelle dégringolade, la pêche nous est montrée sous ses aspect les plus déconcertants ; requins amputés de leurs seuls ailerons et remis à l’eau tels quels, où ils finiront par mourir d’asphyxie car sans leur nageoires ils ne peuvent assurer le renouvellement d’eau nécessaires pour respirer avec leurs branchies.
nQuel gaspillage et quelle cruauté : dans l’ordre qui vous plait.
nnn
Dès lors, je n’ai plus été capable de profiter de la suite du film et des images.
nnn
Je me suis refermé, je suis rentré dans mon trou, dans ma coquille, à l’instar des bernard l’ermite du début de la projection.
nnn
Je me suis senti trahi, piégé… Me montrer tout cela pour me dire ensuite que l’homme compromet tout.
nnn
Ne croyez pas que je sois une oie blanche, que j’ignore tout cela, que je ne veuille pas le voir.
nnn
Je suis tout autant informé que les autres, et peut être même plus que la moyenne, comme d’ailleurs je pense, l’ensemble des spectateurs dans la salle de cinéma.
nEt pour cause, qui se dérange pour aller voir ce genre de film si ce ne sont les hommes et les femmes sensibles à la nature, à sa beauté, sa sauvagerie, son équilibre.
nnn
Qui donc parmi les spectateurs est venu par hasard, choisissant résolument ce film plutôt que « Avatar », la « Princesse grenouille » ou un autre. Il n’y a pas de curieux dans la salle, tous sont acquis aux thèses défendues par l’auteur.
nAlors, à quoi bon nous faire la leçon à nous, pourquoi nous renvoyer chez nous avec cette cruauté, ce gâchis.
nIl suffit de regarder la télévision pour y être confronté, et j’y suis confronté car je suis un téléspectateur assidu de documentaires animaliers et autres images de la Terre.
nJ’ai moi-même à mon échelle infléchi ma façon de vivre et de consommer, goutte d’eau parmi d’autres… mais je suis concerné, je me sens parti prenante de ces enjeux.
nnn
J’allais donc voir ce qui « reste de beau dans les océans », conscient de la fragilité de la planète, comme l’ensemble des spectateurs, je le répète et j’en suis certain.
nnn
J’allais voir le film avec un état d’esprit complètement différent des autres réalisations que je vais voir ; d’ailleurs, dans la file d’attente et dans la salle avant la projection, quant les lumières étaient allumées, une certaine connivence, entente, unité, oserais-je « communion » parmi les spectateurs. C’était bien là le rendez-vous des amoureux de la nature.
nEtait-il donc nécessaires de finir le film comme les autres du même genre : l’homme est horrible, il souille tout, corrompt tout, s’approprie, dénature, anéantit… Je le sais, nous le savons tous… surtout nous tous qui sommes dans la salle. Nous venons justement chercher de quoi nous donner des forces : la nature est encore là, elle vit. Redoublons d’effort dans notre vie quotidienne car … J. Perrin nous a donné à voir Ô combien elle est belle. J’y allais pour cela, je faisais confiance, dans un sentiment d’être entre amis.
nEt puis cela se termine comme les autres documentaires. Ce n’est plus un film, c’est un documentaire, avec sa conclusion attendue : « Capri, c’est fini, et dire que c’était la… ».
nLes alarmes sont nécessaires, les SOS indispensables, les alertes bénéfiques, mais de temps en temps, un peu de repos, un peu de joie pure, la contemplation de l’Eden sans nous mettre le serpent sous le nez, souffler sur son gâteau qui a 20 bougies sans nous agiter le déambulateur du grand père devant les yeux.
nCe n’est pas se voiler la face, c’est reprendre des force.
nnn
J’allais reprendre des forces dans un moment de contemplation de la beauté du monde sauvage, l’esprit relaché, je me suis retrouvé la tête plongé de force sous l’eau nauséabonde du monde réel, par surprise, sans avoir pu prendre ma respiration avant.
je suis allee regarder ocean le film, je n’ai qu’un mot a dire sublime, ce film devrait être vue par tous les enfants pour les sensibilisés. après la sceance, le fim a ete applaudit, merci monsieur jacques Perrin. Moi meme, je suis benevole depuis peu à WWF, je me suis engagée à vouloir proteger les mamifères marins, et surtout les animaux polaires.
Petit clin d’oeil humoristique sur le sujet !
nhttp://douillon.canalblog.com/
nBons Sourires et Bravo pour ce blog.
nJEAN PATRICK
Superbe ! Grandiose ! magnifique hymne aux océans, à la Nature, à la Vie… Puisse cet hommage réveiller les hommes, leur rappeler qu’ils ne sont que de passage, qu’ils ne sont que les hôtes privilégiés d’une d’une « auberge » unique , inégalée…la TERRE. Merci pour ce voyage qui m’était déjà un jardin secret, mais sans l’image…